ORGUES DE PARIS © 2025 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Les leçons d’André Marchal

L’organiste canadien Philip Crozier a eu le privilège d’étudier en privé avec le légendaire André Marchal entre 1978 et 1980 — une expérience profondément formatrice. Ces séances ont offert des perspectives riches sur le répertoire et l’interprétation, capturant l’art et la sagesse de Marchal dans sa propre voix. Tenues au domicile de Marchal à Paris, les leçons ont été enregistrées sur cassette par Crozier, en présence de la fille de Marchal, Jacqueline, qui assurait une traduction instantanée du français vers l’anglais. Aujourd’hui, 45 ans après la disparition de Marchal, ces enregistrements historiques sont publiés afin d’honorer et de préserver l’héritage de son enseignement. Lisez l’introduction à ces leçons enregistrées avec André Marchal, rédigée par Philip Crozier.

L’orgue de salon d’André Marchal

L’orgue situé rue Duroc à Paris avait été conçu à l’origine comme instrument de travail quotidien : deux claviers et un pédalier, construit par Gütschenritter. Au fil des années, le répertoire de mon père s’est enrichi, tout comme ses ambitions et le nombre d’amis venus l’écouter. Ainsi, Marchal fit installer dans son studio un orgue de concert à trois claviers. Cette transformation s’est faite progressivement, chaque étape coïncidant avec son retour de tournées internationales. En 1934, la traction du pédalier fut remplacée par une traction électrique, permettant, grâce à l’ajout de 24 tuyaux, l’extension de la soubasse en 32′ acoustique, 16′, 8′, 4′ et 2′. Après la Seconde Guerre mondiale, Victor Gonzalez prit le relais et apporta certaines modifications reflétant les esthétiques de Marchal et de Gonzalez. En 1954, les Marchal agrandirent le studio ainsi que l’orgue. Les sommiers d’origine et la traction mécanique furent conservés, et un troisième clavier, un Positif non expressif, fut ajouté. Ce clavier fut placé sous le Grand Orgue et relié à son sommier par une traction électrique. À cette occasion, l’instrument fut baptisé « Philippe- Emmanuel ». Source Les photos montrent Marchal à son orgue de maison, avant et après l’agrandissement des années 1950.
Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2025 Vincent Hildebrandt LES ORGUES

Les leçons d’André

Marchal

L’organiste canadien Philip Crozier a eu le privilège d’étudier en privé avec le légendaire André Marchal entre 1978 et 1980 — une expérience profondément formatrice. Ces séances ont offert des perspectives riches sur le répertoire et l’interprétation, capturant l’art et la sagesse de Marchal dans sa propre voix. Tenues au domicile de Marchal à Paris, les leçons ont été enregistrées sur cassette par Crozier, en présence de la fille de Marchal, Jacqueline, qui assurait une traduction instantanée du français vers l’anglais. Aujourd’hui, 45 ans après la disparition de Marchal, ces enregistrements historiques sont publiés afin d’honorer et de préserver l’héritage de son enseignement. Lisez l’introduction à ces leçons enregistrées avec André Marchal, rédigée par Philip Crozier.

L’orgue de salon d’André Marchal

L’orgue situé rue Duroc à Paris avait été conçu à l’origine comme instrument de travail quotidien : deux claviers et un pédalier, construit par Gütschenritter. Au fil des années, le répertoire de mon père s’est enrichi, tout comme ses ambitions et le nombre d’amis venus l’écouter. Ainsi, Marchal fit installer dans son studio un orgue de concert à trois claviers. Cette transformation s’est faite progressivement, chaque étape coïncidant avec son retour de tournées internationales. En 1934, la traction du pédalier fut remplacée par une traction électrique, permettant, grâce à l’ajout de 24 tuyaux, l’extension de la soubasse en 32′ acoustique, 16′, 8′, 4′ et 2′. Après la Seconde Guerre mondiale, Victor Gonzalez prit le relais et apporta certaines modifications reflétant les esthétiques de Marchal et de Gonzalez. En 1954, les Marchal agrandirent le studio ainsi que l’orgue. Les sommiers d’origine et la traction mécanique furent conservés, et un troisième clavier, un Positif non expressif, fut ajouté. Ce clavier fut placé sous le Grand Orgue et relié à son sommier par une traction électrique. À cette occasion, l’instrument fut baptisé « Philippe-Emmanuel ». Source Les photos montrent Marchal à son orgue de maison, avant et après l’agrandissement des années 1950.